• Symptomes :

    - Méfiance injustifiée envers les autres, sans cesse alimentée par des projections.
    - Vit dans l'attente d’être trompé.
    - Est prompt à la contre-attaque ou réagit avec colère.
    - Extrêmement susceptible.
    - Rancunier.
    - Est réticent à se confier, de peur que ses confidences ne soit utilisées de manière perfide contre lui.
    - Se fait passer pour une victime.
    - Hypertrophie du moi.
     
     

    Personalité :

    Aspect froid, impassible, méfiant.
    Grands simulateurs, procéduriers, têtus, envieux, orgueilleux, rigides, jaloux.
    Ne se remettent jamais en cause.                                                                                                                   - - Communication interpersonnelle réduite.

     

    Mécanismes de défense principaux :

    Dénégation : Le sujet n'accepte pas la représentation et son affect, ce qui l'amène à échafauder un raisonnement logique sur une base fausse (Paralogique).

    Projection : Projette sur l'autre une partie rejetée de soi-même.

    Clivage : Action de séparation, de division du moi, en considérant un objet tout bon ou tout mauvais.

     

    Schémas précoces d'inadaptation :

    Abandon/Instabilité : "Je t'en supplie, ne me quitte pas !"
    Manque de stabilité ou de fiabilité, ou absence des personnes "importantes" (Parents) perçue par l'enfant.

    Méfiance/Abus : "Je ne peux pas te faire confiance."
    Souffrance perçue par l'enfant comme intentionnelle ou résultant de négligence extrême et injustifiable. Sentiment d'être constamment défavorisé par rapport aux autres.

    Carence affective : "Mes besoins d’affection ne seront jamais comblés !"
    Manque d'apports affectifs, ou manque d’empathie, ou manque de protection perçus par l'enfant.

    Imperfection/Honte : "Je ne vaux rien !"
    Enfant, vous ne vous sentiez pas digne d'être aimé et respecté ; l'un de vos parents, ou les deux, vous rejetait constamment : Le révéler entraînerait la perte de l'affection des autres.

    Exclusion : "Je me sens à part"
    Le sentiment d'être isolé, différent des autres et de ne faire partie d’aucun groupe. Peut découler d’une réelle différence de la famille au plan de la race, de l'ethnie, de la religion, du rang social, du niveau d'éducation, de la richesse matérielle, des habitudes familiales, des traditions, des coutumes, de la langue, ou d'un trouble mental tel que l'alcoolisme ou la schizophrénie.

    Dépendance/Incompétence : "Je ne peux pas me débrouiller tout seul !"
    Famille étouffante où l’enfant est surprotégé, la confiance en soi est sapée et les relations en dehors de la famille ne sont pas encouragées. Ce qui entraîne un déficit d'apprentissage des compétences sociales. Ou des parents négligents dont les enfants sont livrés à eux-mêmes et sont forcés à une autonomie prématurée, ce qui entraîne une contre-dépendance.

    Survigilance et inhibition : Provient d'un amour conditionnel des parents, le succès ou quelque chose accompli à la perfection donnait droit à l’amour. Origine familiale typique : Sans joie, travail, devoir, perfectionnisme, obéïssance sont des considérations beaucoup plus importantes que bonheur, joie, détente. Souvent, pessimisme et anxiété sont apparents, tout pourrait s'effondrer si on ne se montre pas vigilant.

    Surcontrôle : Contrôle excessif des réactions spontanées pour éviter les erreurs, la désapprobation d'autrui, ou par peur de ne pouvoir maîtriser ses impulsions. Difficulté à reconnaître ses propres faiblesses, attitudes appliquées aux proches.

    Idéaux exigeants : "Ce n'est jamais suffisant !"
    Destiné à éviter les critiques, ce qui amène une tension constante. Des règles rigides, importance du devoir.

    Punition : Tendance à se montrer intolérant, très critique. Incapacité d’admettre un autre point de vue.

     

    L'utilité de la paranoïa :

    La paranoïa permet de ne pas être surpris et de savoir anticiper certaines situations. La rigidité de la structure de personnalité peut permettre une position de meneur, elle permet de défendre ses droits et poser ses limites.

     

    Comment gérer les personnalités paranoïaques :

    - Confrontation ferme des idées délirantes.
    - L'aider à prendre conscience et à accepter des besoins et désirs non satisfaits qui sont à la base du
      système paranoïaque.
    - L'aider à prendre contact avec ses sentiments d’abandon.
    - Lui permettre de faire le deuil de ce qui n'a pas été dans le passé.
    - Maintenir un contact régulier avec la personne.
    - Respecter scrupuleusement les formes.

     

    A ne pas faire :

    Ne pas attaquer l'image qu'elle se fait d'elle-même.
    Ne pas se mettre en faute.
    Ne pas médire d'elle, elle le saura.
    Ne pas discuter politique.
    Ne pas renoncer à éclaircir les malentendus.
    Ne pas devenir paranoïaque soi-même.


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique